New York: Jean-Georges

Je replonge dans mes souvenirs parce qu’il y a un an, je me préparais à partir en roadtrip aux USA avec mon meilleur ami. Une des villes sur notre chemin était, bien entendu, New York. Avant de partir, j’avais demandé à un ami qui s’était payé un voyage gastronomique de fou au USA quelques années plus tôt, un bon restaurant où aller manger. Il m’a répondu: « Va dîner chez Jean-Georges. Le midi, c’est abordable et c’est aussi bon que le soir »! Sans trop savoir où j’allais, j’ai réservé et j’ai amené mon ami là-bas. Pour tout de suite vous donner une idée de l’endroit, il est dans la liste des 100 meilleurs restaurants au monde de 2013…

Arrivés devant le restaurant, on se rend compte que c’est dans la Trump tower en face de central Park. On monte les escaliers en marbre et passe devant les plaques en or qui disent « Jean-Georges », « Relais & Châteaux »,… À ce moment là, j’ai compris que ça allait coûté plus cher que prévu!

À l’entrée, 3 hôtesses nous saluent et une d’entre elles nous mène à notre table. Même si on était bien habillée, chemise bleue et souliers propres pour mon ami et talons hauts et robes fleuries pour moi, je n’ai pas besoin de vous dire qu’on a attiré l’attention. Tout le monde dans la salle avait environ 15-20 ans de plus que nous et était tous habillés en noir, blanc et bleu marine… La robe fleurie, on repassera! La table qui nous a été assignée nous donnait vue sur tout le restaurant et sur l’extérieur (le restaurant est entièrement vitré)! C’était parfait.

On ouvre les menus avec couverture de cuir et on commence la lecture. Tout a l’air bon, même si je dois avouer qu’il y a plusieurs mots anglais que je ne comprends pas. On a donc commandé ce qui avait l’air bon sans nécessairement trop savoir ce qu’on avait commandé! Laissons-nous surprendre.

En plus d’avoir le choix entre environ 5 variétés de pains, pour l’accompagner nous avions du beurre et de l’huile d’olives. Habituellement, l’inconvénient que le pain soit servi à la pince et non dans un panier laissé sur la table, c’est qu’on n’en manque. Ici, ce n’était pas la cas! Dès qu’il nous restait 1 ou 2 bouchées, un commis venait nous en offrir à nouveau.

Nos entrées sont arrivées et c’était magnifique! Mon ami avait commandé un carpaccio de poisson blanc qui était délicieux et tellement bien présenté! En ce qui me concerne, j’avais choisi le granola maison au miel avec fraises fraîches et fruits séchés! C’est certainement le meilleur granola que j’aie mangé. Mangé aussi bien, ça n’arrive pas tous les jours alors je me suis gâtée et j’ai pris une deuxième entrée. J’ai opté pour une salade de crabe crémeuse servie avec un sorbet de melon miel. C’était rafraîchissant à souhait!

Pour ce qui est des plats principaux, mon ami a penché pour le pavé de saumon avec sauce citronnée et légumes verts. Lui et moi sommes d’accords, c’était le saumon le plus tendre de nos vies! Mon ami qui quelques heures au par avant me disait ne pas comprendre pourquoi je dépensais parfois très cher pour un seul repas au restaurant a compris à sa première bouchée. Personnellement, j’avais pris le porc avec oignons caramélisés aux betteraves, maïs en grains grillés et en purée. Ça a l’air bien simple dit comme ça, mais je vous assure que le mélange des saveurs était hallucinant!

Après d’aussi bons plats, nous n’avions plus faim, mais pas question de passer le dessert! Mon ami a pris le fondant au chocolat avec glace vanille et granité au chocolat blanc. Les fondants n’ont plus jamais été les mêmes après celui là! On ne parle pas d’un gâteau avec un centre coulant, mais bien de chocolat fondu enfermé dans une couche croustillante d’environ 3 millimètres d’épaisseur. Je dois l’avouer, j’étais jalouse. Évidemment, mon dessert était très bon aussi: gâteau éponge moelleux, fraises fraîches et en sorbet, meringue au balsamique & chantilly à la lime. Avec le verre d’alcool de fraises qu’on m’avait suggéré, c’était parfait.

Après ça, on n’en pouvait plus tellement on était plein et voilà que les mignardises arrivent! Guimauves, chocolats, macarons,… tout y passe. Vous vous doutez bien qu’on n’a pas pu résister!

Site web Jean-Georges

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