C’est dans le cadre de Montréal à table que j’ai découvert ce restaurant l’année dernière. Ayant bien aimé ma première expérience, c’est avec plaisir que j’y suis retournée lors de la deuxième édition en novembre dernier. Pour l’événement, l’Auberge St-Gabriel offrait un menu 3 services pour 39$. Tout était délicieux, bien que très semblable à l’année dernière.
Une des choses que j’aime le plus de l’Auberge St-Gabriel est certainement le décor et l’ambiance. Les murs sont faits de grosses pierres et sur certains, on retrouve également des peintures ou de grandes fenêtres à carreaux, des poutres en bois noir divisent la grande salle à manger, l’éclairage est tamisé et l’ambiance est à la fois chaleureuse et branchée. Les tables sont grandes, on a de la place pour s’installer confortablement.
Le sommelier est venu nous voir et a très bien commencé la soirée en nous faisant plus de 5 suggestions en nous expliquant les particularités et différences des vins proposés. Dans ses mots, on sentait sa passion et son envie de nous faire découvrir de beaux produits, j’adore. Nous hésitions entre 2 des vins rouges proposés, ça n’a pas été compliqué: « Je vous fais goûter le premier, si ça ne vous plaît pas, on passe à l’autre ».
Première entrée: une salade de betteraves, fromage de chèvre enroulé de pacanes à l’érable, mûres et yaourt au fenouil. Un peu petite, mais bien équilibrée. Malgré tout, mon coup de cœur va à la deuxième entrée: la croquette de cochon accompagnée d’un étagé de boudin et de pommes avec purée de céleri et salade de chou. Le temps que j’ai pris à me créer des bouchées parfaites avec un peu de tout dans chacune a valu la peine! C’était délicieux.
Pour ce qui est des plats principaux, la morue cuite à basse température (identique à l’année dernière) était toujours aussi bonne. Elle était servie sur un lit de riz interdit et accompagnée d’une escabèche de moules, poivrons et chorizo. Un bouillon aromatisé au vin blanc et au safran a été versé sur le plat à la table par le serveur. Je ne suis pas une grande fan de morue et pourtant, je remangerais ce plat n’importe quand.
Le deuxième plat, aussi bon que le premier, se composait de volaille fermière. Ce poulet en 4 morceaux était accompagné de raisins, de légumes, d’une purée de courge et d’une sauce aromatisée à la truffe a été servie à la table. Tendre, juteux et savoureux.
Pour ce qui est des desserts, l’œuf à la neige était assez impressionnant. On est loin de ce que j’ai appris à faire dans mes cours de pâtisserie. Une gigantesque boule recouverte d’une couche croustillante m’a été servie. À l’intérieur, blancs d’œufs montés en neige fourrés de praliné. Le dessert se complète par un caramel à l’érable versé sur le dessert à la table. J’ai adoré le mélange de textures.
Le deuxième dessert était tout aussi bon. On aurait dit un forêt noir déconstruit en mille fois meilleur. Ganache et morceaux de chocolat noir, griottes et chantilly. Ça fondait et enrobait la bouche, c’était juste assez riche et c’était tout ce qu’on attend d’un bon dessert au chocolat.
Bref, une fois de plus, j’ai été charmée par la cuisine toute en textures et le service attentionné qu’offre l’Auberge St-Gabriel. Je n’hésiterais pas à y retourner pour dîner ou pour souper.
Auberge St-Gabriel | Facebook | Twitter | 426 St-Gabriel
