Il y a quelques temps, une amie m’a offert un certificat cadeau pour aller souper au Laurea en me disant que je devais absolument découvrir ce restaurant de la rue Laurier. Récemment, je suis allée y souper avec mon copain et je suis, moi aussi, tombée sous le charme.
L’endroit m’a séduite autant par sa nourriture que par son décor magnifique qui se sépare en quatre section. La première étant la terrasse tout récemment ouverte. Une fois à l’intérieur, on se retrouve dans un bar intime qui occupe tout le rez-de-chaussée. Celui-ci propose quelques tables et quelques places au bar pour prendre un verre ou manger un morceau.
Puis, on monte un escalier pour accéder à la salle à manger qui se divise en deux parties séparée par un mur de verre. À gauche; un bar carré au centre auquel on retrouve quelques places, la cuisine ouverte au fond, des chaises en bois et en tissu gris et un éclairage tamisé. À droite, une ambiance totalement différente et beaucoup plus lumineuse due au grand puis de lumière qui sert de plafond. Les chaises sont en métal noir, des pots de fleurs roses sont accrochés au mur et des ampoules sont suspendues aux quatre coins de la pièce. C’est dans cette dernière section que mon copain et moi avons pris place.
Afin de lire la carte tranquillement, nous nous sommes d’abord commandés des cocktails qui sont absolument délicieux: le Royal Laurier pour moi et le Hemmingway Sour pour mon copain.
Par la suite, pour le vin, la serveuse est arrivée à la table avec trois bouteilles qui correspondaient à nos goûts et à notre budget. Elle nous a parlé un peu de chacun des vins avant de nous laisser choisir. J’adore ce genre d’attention.
En entrée, j’ai eu un gros coup de cœur pour le tataki de bœuf accompagné de cheveux d’ange de patates douces, de tatsoï, de maitake et décoré d’une émulsion soya & gingembre. Les saveurs explosent en bouche.
Nous avons également commandé le carpaccio de pétoncles avec rouleaux de concombres, amandes effilées, mascarpone maison et baignant dans une vinaigrette au fruit de la passion. Mon copain a adoré ce plat ultra délicat en bouche.
Pour ce qui est des plats principaux que nous avons commandés et partagés, les deux sont délicieux. La poitrine de pintade est savoureuse et s’harmonise bien avec la purée de dattes, la polenta crémeuse, les salsifis au curcuma, les lanières de citron confit et la sauce au foie gras présents dans l’assiette. Quant au porcelet de chez Gaspor, la viande est parfaitement juteuse et délicieusement accompagnée de dés de patates douces, de petits cromesquis, de chou nappa, de relish de champignons et d’une laque aux cinq épices.
Dans les desserts, mon coup de cœur va à la crème onctueuse au citron accompagnée de praliné au noisette et décorée de fenouil confit, de croûtons de brioche et d’un granité à l’aneth. Ce dessert original est des plus rafraîchissant en plus d’offrir une véritable explosion de textures en bouche.
Enfin, pour le deuxième dessert, nous nous sommes fiés à la suggestion d’une amie et avons goûté le crémeux à la betterave sur lequel sont déposés des suprêmes de pamplemousse à l’estragon, des cubes de betteraves aigre-doux et un parfait glacé à la pistache.
Je vous l’ai dit au départ, mais je vous le redis, ce restaurant du chef Hakim Chajar, gagnant de la cinquième saison de l’émission Les chefs, est un véritable coup de cœur. Je vous recommande fortement d’aller y manger. Surtout que pour une expérience un peu moins dispendieuse, l’endroit est également ouvert quatre midis par semaine et offre un menu tout aussi intéressant.
Samuel Thibault
Je voulais tellement y aller avant mon départ de Montréal. Je vais l’essayer lors de mon prochain passage à MTL.